« Nos possessions matérielles ne devraient être que celles qui servent notre corps et qui nourrissent notre âme »
Cette phrase de Dominique Loreau auteur du livre « l’art de la simplicité » résume bien le propos.
Essayiste française, sa vie au japon lui a permis de s’inspirer des enseignements de la philosophie zen pour l’appliquer à la vie occidentale.
L’art de vivre d’Orient conseille d’enrichir notre corps de sensations et notre cœur d’impulsions et de vibrations d’amour.
Aucun objet même le plus précieux ne satisfait pleinement cela. La vie occidentale assise sur l’économie et le commerce incite à l’accumulation, l’inutile et le gaspillage, en prendre conscience aide à s’en désolidariser.
Choisir précautionneusement ce que nous intégrons chez nous apporte la satisfaction de reprendre le contrôle de soi. L’attention bienveillante centrée sur nos besoins essentiels devient une source de joie intérieure alors que succomber aux innombrables tentations provoque insatisfaction, insatiabilité et culpabilité.
L’accumulation et le désordre nous dispersent.
Se faire confiance quant à nos propres choix en n’écoutant que soi
S’il y a une personne à écouter en matière de bien-être intérieur c’est nous-même.
En notre for intérieur, il y a un guide ou une petite voix, appelons cela comme l’on veut.
Plus nous l’écoutons et plus nos actions, nos décisions et nos choix sont en harmonie avec nous-même.
La décoration de notre lieu de vie ou de travail résultant des choix que nous avons fait doit témoigner de notre personnalité.
Dans un appartement ou un bureau, il doit être possible de faire connaissance avec son occupant même en son absence.
Notre habitat est à notre image tout comme notre corps physique est à l’image de notre esprit. Une personne qui nous connait doit pouvoir nous reconnaitre en se promenant chez nous.
Le bien-être se ressent par l’harmonie que le lieu dégage.
Si chaque objet est choisi en conscience et avec amour alors notre lieu de vie reflète le meilleur de nous-même.
Prendre le temps de trier et éliminer de façon régulière ce que nous n’utilisons plus depuis longtemps, ne garder que l’utile ou ce qui nous procure du bonheur, tel est le précepte que nous devrions accorder à notre quotidien pour nous garantir la plénitude et un meilleur bien-être.
La simplicité ordonnée nous rassemble, elle est source de sérénité.
Personne d’autre que nous ne sait ce qui nous procure de la joie et du bien-être intérieur.
Nous n’avons pas besoin de gourou, de maître ou de scientifique pour nous dire ce qui nous rend heureux. Leurs recherches et travaux qui ne se jugent pas correspondent à leur chemin de vie et pas au nôtre. En cercle vertueux, c’est toute notre confiance en nous qui est régénérée par cette certitude !